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Expert comptable spécialisé dans le secteur de la coiffure

Expert comptable à Paris spécialisé dans le secteur de la coiffure

La coiffure recouvre toutes les professions visant à fournir des soins et traitement capillaires. Un expert comptable spécialisé dans le secteur de la coiffure vous guidera au mieux dans vos démarches et votre gestion.

L’activité peut être exercée en salon ou à domicile et peut être accompagnée d’une activité de vente de produits de beauté. La présente fiche aura pour but de présenter quelques particularités comptables, fiscales et sociales régissant ce secteur.

Particularités comptables

La comptabilité doit être menée dans le respect du seul plan comptable général car aucun plan comptable professionnel ne régit le secteur. Certaines particularités existent tout de même.

Une difficulté provient du fait que les professionnels de la coiffure vont utiliser les mêmes produits pour l’activité de prestation et celle de revente. Une ventilation des achats doit être faite afin de mener un suivi clair.

Une pratique fréquente consiste à fournir des « cartes de fidélité » aux clients du salon. Le traitement comptable des droits à réduction consenties aux clients dans ce cadre est prévu par l’avis n°2004-E du CNC. Ainsi, l’engagement de l’entreprise à l’égard de sa clientèle (par exemple du fait du nombre de points accumulés par des clients) doit donner lieu à la comptabilisation d’une provision (sous conditions).

L’exploitation d’un salon de coiffure se fait fréquemment au moyen d’une franchise. Le droit d’entrée prévu par le contrat de franchise doit être comptabilisé soit en immobilisation (qui sera alors amortissable) soit en charges, avec, le cas échéant, partage de ce coût d’entrée entre différents constituants (rémunération du franchiseur, installation du local…). Les redevances payées en vertu du contrat de franchise sont des charges d’exploitation (enregistrées au compte 651).

Un expert comptable spécialisé dans la coiffure vous guide dans les spécificités fiscales

Les entreprises du secteur acquittent la contribution économique territoriale (CET). Celle-ci est composée, d’une part, de la cotisation foncière des entreprises assise sur la valeur locative des biens soumis à la taxe foncière et, d’autre part, de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises lorsque le chiffre d’affaires de l’entreprise est supérieur 500 000 euros HT.

Des pourboires peuvent être perçus par le personnel : ils sont traités comme des bénéfices de l’entreprise qui doivent être comptabilisés en tant que tels mais qui donnent lieu à une charge déductible du même montant (car faisant partie de la rémunération du personnel). Fiscalement, la seule incidence est que le montant du pourboire intègre la base taxable de la TVA : l’entreprise est donc réputée collecter une TVA plus importante (car le taux est appliqué à une assiette majorée des pourboires).

Particularités sociales

Une convention collective nationale du 10 juillet 2006 s’applique dans le secteur. Cette convention prévoit notamment une journée de « essai professionnel » (qui ne se confond pas avec la période d’essai) et qui fait l’objet d’une indemnité forfaitaire de déplacement.

La durée de la période d’essai varie selon le salarié en cause : ainsi les emplois l’esthétique-cosmétique font l’objet d’une période d’essai maximale de 2 mois, renouvelable pour 1 mois maximum.

Une prime de clause de rémunération peut être mise en place pour les emplois de coiffeur.

Afin d’avoir des précisions supplémentaires sur la fiscalité, la comptabilité et la législation sociale applicable au secteur de la coiffure contactez le cabinet Fiduciaire Yadan, cabinet d’expert-comptable, Paris 8e