Expert comptable à Paris spécialisé dans le secteur de l’optique
Il est important de choisir un expert comptable spécialisé dans le secteur de l’optique car le métier comporte un aspect commercial non négligeable régi par des normes comptables, fiscales et sociales précises.
L’activité d’opticien consiste à réaliser et vendre des articles destinés à corriger les déficiences de la vue (lunettes, lentilles, mais également des produits accessoires ou d’entretien).
L’expert comptable spécialisé dans le secteur de l’optique vous guidera dans les particularités comptables
Le traitement du chiffre d’affaires se fait, en général, autour d’une distinction entre les ventes d’objets ayant subi une prestation (le produit a acquis une valeur ajoutée ; on parle de ventes « optiques ») et les ventes qui se fond en état (ventes « états »). Cette distinction est également faite pour les achats ce qui permet d’affiner le calcul des marges brutes.
Les opticiens sont susceptibles de sous-traiter certaines opérations de montage. Cette charge est prise en compte dans la détermination du taux de marge sur coûts variables.
Les ristournes sur les achats sont pratiquées par la plupart des organismes d’approvisionnement. Les ristournes sur chiffre d’affaires sont prises en compte selon les règles classiques. Il existe également de ristournes dites aléatoires qui peuvent être enregistrées dans des comptes spécifiques qui ne rentrent pas dans le calcul de la marge brute (à défaut, puisque les ristournes peuvent varier, des fluctuations importantes du taux de marge brute peuvent apparaitre d’une année sur l’autre). Les ristournes sont compensées par des charges de publicité et des cotisations parfois facturées par les distributeurs, il faut donc évaluer l’impact de ces opérations.
La valeur d’un fonds de commerce dans le secteur de l’optique évolue de façon rapide. Dès lors des tests de dépréciation doivent être conduits régulièrement. D’autres investissements doivent parfois faire l’objet d’une évaluation afin d’en déterminer le caractère et choisir la durée d’amortissement appropriée.
Les clients qui achètent des verres correcteurs bénéficient parfois du procédé de tiers payant (le prix est acquitté par une tierce personne). Ceci crée un décalage de trésorerie puisque le paiement a lieu de façon plus tardive. Cependant les livraisons partiellement encaissées (une partie étant acquittée par le tiers) doivent figurer en chiffre d’affaires lors de l’arrêté des comptes.
L’expert comptable vous guidera dans les spécificités fiscales
Le seul taux de TVA susceptible de s’appliquer est le taux normal (19,6%, mais qui passe à 20% à partir du 1er janvier 2014). La TVA est exigible lors de la réalisation de la vente sur tout le montant, y compris celui qui sera acquitté par le tiers payant. Cependant les acomptes n’ont aucune influence (la TVA collectée ne devra être reversée que lors de la réalisation de l’opération).
S’agissant de l’impôt sur les bénéfices, il est possible d’être soumis à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés selon la forme sociale adoptée et les options exercées. L’adhésion à un centre de gestion agréé est nécessaire si l’exploitation est soumise à l’IR car à défaut l’assiette taxable est majorée de 25%.
Particularités sociales
La convention collective applicable
Les normes sociales applicables découlent du Code du travail ainsi que de la convention des employés en optique-lunetterie conclue le 2 juin 1986 auquel il est essentiel de se référer.
Afin d’avoir des précisions supplémentaires sur la fiscalité, la comptabilité et la législation sociale applicable à votre exploitation contactez le cabinet Fiduciaire Yadan, cabinet d’Expert-comptable, Paris 8e